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    when heroes flyWhen heroes fly

    (titre Québec : 'Une terre sans dieux', série, western, Israël, 2018, 10 épisodes de 40 à 80')

    Réalisation : Omri Givon

    Scénario : sur la base du roman de Amir Gutfreund

    Diffusion : Netflix

     Avec : Tomer Kapon : Aviv Danino, Ninet Tayeb : Yael 'Yaeli' Ashkenazi, Michael Aloni : Dotan 'Himmler' Friedman, Nadav Netz : Dov 'Dubi' Ashkenazi, Moshe Ashkenazi : Yakir 'Benda' Ben-David, Vanessa Chaplot : Maria Oded, Fehr : Moshiko Boaron, Dan Mor : Azoulay, Yael Sharoni : Noga Avrahami, Rita Shukrun : la mère d'Aviv, Gil Franc : Padre Palido, Muli Shulman : Ronen Levinger, Assaf Ben-Shimon : Yaki Nili, Rogel : Rona Ashkenazi, Micha Celektar : Avi

     

    Synopsis  

    Quatre anciens combattants d'une unité Golani se retrouvent onze ans après une opération qui a mal tourné -au Liban-, à la recherche de la fiancée d'un des leurs, disparue neuf ans auparavant dans un accident de voiture en Colombie.

     

    Dans la presse et au fil des blogs...

    when heroes fly

    En racontant les retrouvailles de quatre anciens soldats traumatisés, le producteur Omri Givon prouve une fois de plus le savoir-faire israélien en matière de thriller.

    L’arrivée, le 10 janvier, de la série When Heroes Flysur Netflix est une nouvelle preuve, s’il en fallait, de la bonne santé de la création israélienne et de l’intérêt international croissant qu’elle suscite — sa compatriote Fauda, également en diffusion sur la plateforme, a rencontré un grand succès mondial l’année passée.

    Distinguée par le prix de la meilleure série lors du tout premier festival CanneSéries, en avril dernier, When Heroes Fly suit les retrouvailles de quatre vétérans des forces spéciales, une dizaine d’années après leur ultime opération, particulièrement traumatisante, lors du conflit israélo-libanais de 2006. Une réunion qui ne doit rien au hasard...

    A Bogota, où il est installé et fait découvrir le houmous aux palais locaux, Benda remarque, en « une » d’un quotidien local la photo de Yaeli, une amie que tous croyaient morte. Il informe Aviv, son ancien frère d’armes et ex-petit ami de la jeune femme, qui traîne depuis son départ de l’armée un syndrome post-traumatique. Bientôt, deux autres anciens militaires sont mis dans la confidence — Dubi, le frère de Yaeli, et le dénommé Himmler, magnat des nouvelles technologies atteint d’une grave maladie. Tous décident de rallier la Colombie pour partir à la recherche de la disparue.

    Construit, assez simplement, sur une série de flash-backs — l’histoire et la réalisation naviguent entre présent et immédiat retour des soldats à la vie civile —, ce thriller crée par Omri Givon rappelle un peu Hatufim (la série de Gideon Raff qui a inspiré le phénomène Homeland) dans son évocation de la guerre et de ses traumatismes, mais lorgne surtout vers Hostages, la précédente production d’Omri Givon (diffusée sur Canal+ en 2014, et elle aussi adaptée aux Etats-Unis). Même efficacité narrative, même art consommé de ménager le suspense. On a vu plus original, plus subtil aussi, mais l’ensemble n’en reste pas moins furieusement prenant.

    Emilie Gavoille, Télérama


     

    En 10 épisodes de 50 minutes, « When heroes fly », série israélienne diffusée sur Netflix, évoque sur fond d’aventures exotiques les séquelles laissées par la seconde guerre du Liban sur de jeunes vétérans.

    Par Guillaume Loison

    Publié le 09 janvier 2019 à 18h00 (nouvelobs.com)
     

    Une série israélienne dont l’immense succès national est appelé à déborder le cadre de ses frontières : ainsi pourrait-on définir « When Heroes Fly ». Diffusée en prime time sur la chaîne privée Keshet 12 en mai dernier, elle a battu des records d’audience. Netflix la met en ligne le 10 janvier. Conçue par Omri Givon, déjà créateur d’« Hostages », série d’action ayant accouché d’un remake américain, « When Heroes Fly » met en scène quatre vétérans de la seconde guerre du Liban,séparés par les aléas de la vie avant d’être à nouveau soudés par un but commun : partir à la recherche de Yaeli, l’ex-petite amie de l’un d’eux, dont le visage réapparaît au hasard d’une photo de presse, dix ans après sa mort présumée dans un accident en Colombie.

    La série est la libre adaptation d’un célèbre roman-fleuve d’Amir Gutfreund, ancien colonel de l’armée de l’air qu’Omri Givon a eu « la chance » de côtoyer quelques années avant sa mort, en 2015. « J’ai décidé de focaliser l’intrigue sur la dernière partie du roman, dédiée à la quête de la fiancée », détaille ce quadragénaire, qui a écrit seul et en huit mois cette première saison avant de la mettre en scène – il prépare actuellement la deuxième. Un de ses choix forts a consisté à déplacer de Chicago à la Colombie le terrain d’investigation des quatre amis. « Je souhaitais me rapprocher de la route de la drogue traversant le Mexique vers les Etats-Unis, se justifie Givon.

    When heroes fly
    When heroes fly
    J’avais choisi San Diego mais, pour des raisons budgétaires, j’ai dû revoir mes plans. La chaîne m’a suggéré la Colombie. Je me suis laissé convaincre. C’était d’autant plus pertinent que, par tradition, les jeunes Israéliens effectuent un voyage d’un an à l’étranger après leur service militaire. La plupart d’entre eux partent en Inde, en Thaïlande, mais ils sont de plus en plus nombreux à se rendre en Amérique latine. La série se nourrit ainsi de l’air du temps»

    Si ce cocktail de suspense et de sentimentalisme, pas si éloigné d’un album de Tintin (on pense beaucoup au « Temple du Soleil »), se révèle plutôt efficace, la clé du succès israélien de « When Heroes Fly » tient à son évocation des séquelles psychologiques frappant les acteurs du douloureux conflit libanais de 2006. Une guerre à laquelle Omri Givon lui-même a participé. « Oui, la série résonne de façon particulière pour moi, même si, par chance, je n’ai pas été confronté à une séquence aussi sanglante que celle mise en scène ici. » Quand le programme a été diffusé en prime time en Israël, le réalisateur a reçu des tonnes de messages de remerciements de spectateurs qui l’ont vu comme un prélude à une thérapie.

    « C’est par essence un mal invisible dont les manifestations ne sont jamais les mêmes d’un individu à l’autre. Le seul moyen de le faire apparaître est d’en parler. Le cinéma et la télévision peuvent jouer ce rôle. »


     

    Vu en mai 2019 (Netflix)

     

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