• La esclava blanca

    La esclava blanca

    La esclava blanca

    Saga historique -télénova (Colombie, 2016, 31X90 min)

    Réalisation Liliana Bocanegra et Mateo Stivelberg

    Création : Juliana Barrera, Andrés Burgos, Said Chamie, Eduardo Galdo, Maria Helena Porta et Claudia Sanchez

    Avec...  Victoria Quintero : Nerea Camacho, Miguel : Orian Suarez, Nicolás Parreño : Miguel de Miguel, Enrique Morales : Ricardo Vesgaj, Capitán Granados : Andrés Suárez

    Production exécutive Juliana Barrera

    Producteurs : Ana Maria Pérez Martinez et Mauricio Ruiz

    Production : Caracol Televisión / Telemundo Internacional 2016

     

    Synopsis :  

    L'essentiel de l'histoire se déroule en Colombie entre 1821 et 1843 sur fond de lutte pour les droits de l'homme et aborde le thème de l'esclavage dans les colonies espagnoles des Caraïbes colombiennes dont l'abolition fut prononcée en 1851.

    Victoria Quintero, fille de planteurs, vient tout juste de naître lorsqu’un assassin condamne ses parents à la mort en mettant volontairement le feu à la maison familiale. Victoria aurait dû périr dans les flammes, mais elle est sauvée de justesse par des esclaves qui l’emmènent loin du danger. Les années passent. Elle grandit aux côtés de sa famille d’adoption, entourée de nouveaux parents, frères et sœurs, tous de couleur noire. Elle reçoit de Tomás et Lorenza un héritage spirituel et une éducation fortement liée à la culture africaine. Elle est amoureuse de Miguel, jeune esclave métis qui s'avèrera être le fils de Nicolás Parreño.

    Victoria est, à ce moment-là, une petite fille libre et heureuse. Mais, rapidement, la nouvelle d’une jeune fille blanche éduquée par des esclaves noirs se répand. Elle est alors arrachée à sa famille d’adoption pour être envoyée dans un couvent, en Espagne. Là-bas, elle est perçue comme une enfant sauvage. On lui enseigne la pratique religieuse et les bonnes manières afin de devenir une véritable « dame espagnole » jusqu’à sa majorité.

    Après avoir préparé secrètement son évasion, Victoria parvient à ses fins et rejoint Santa Marta, où elle se fait passer pour une marquise qui doit se marier à un riche vendeur d’esclaves dénommé Nicolás Parreño. Mais cet homme cache un terrible secret : c’est lui qui a ordonné de tuer les parents de Victoria quelques années auparavant. Personne ne soupçonne alors l’élégante marquise de se trouver là pour aider sa famille d’adoption à s’affranchir de sa condition d’esclave et venger ses parents assassinés. Victoria et Miguel, à nouveau réunis, vont affronter tous les dangers pour libérer les esclaves de la région et démasquer le diabolique Nicolás. Reste à savoir si l’amour sera plus fort que la haine…

     

    Les personnages : 

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        Felipe Restrepo (interprété par Roberto Cano), l'avocat anti-esclavagiste      qui défend Miguel

       
       
       
       
       
       
       

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       Capitán Granados (interprété par Andrés Suarez)

       
       
       
       
       
       
       
       

       
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      Alonso Márquez (interpré par Luciano D Alessandro)

       
       
       
       
       
       
       
       

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      Enrique Morales (interpréta par Ricardo Vesga)

       
       
       
       
       
       
       
       
       

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      Isabelita, la fille aînée de Nicola (interprétée par Cristina García)

       

     

     

     

     


     

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      Milagros (interprétée par Harlen Mosquera)

       
       
       
       
       
       
       
       
       

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      Tomás (interprété par Modesto Lacen)

       
       
       
       
       
       
       
       
       
       

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      Nicolás Parreño (interprété par Miguel de Miguel)

       
       
       
       
       
       
       
       
       
       

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      Miguel (interprété par Orian Suárez)

       
       
       
       
       
       
       
       
       
       
       

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      Victoria Quintero (et Lucia) (interprétée par Nerea Camacho)

       
       
       
       
       
       
       
       
       
       
       

       
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      Candela (interprétée par Angélica Salgado)

       
       
       
       
       
       
       
       
       
       
       

       
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      Trinidad (interprété par Carrell Lasso)

       
       
       
       
       
       
       
       
       
       
       

       
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      General Márquez (interprété par Mauro Donetti)

       

     

    Vu en janvier 2018 (France télévision / France ô) 

     

    Sur la toile...

    C’est une saga historique colombienne qui se déroule entre 1820 et 1845 au temps de l’esclavage à Santa Marta le long de la côte Caraïbe. Victoria Quintero (l’actrice espagnole Nerea Camacho, âgée de 19 ans et qui a reçu le prix Goya de la meilleure révélation féminine en 2008 à l’âge de 12 ans pour son interprétation dans le film Camino de Javier Fesser) joue le rôle d’une marquise espagnole Lucia de Peñalver, marquise de Bracamonte dont tous ignorent la véritable identité. Elle est la fille des propriétaires de la plantation Eden, Domingo et Elena Quintero, qui ont été tués sur ordre de Nicolas Parreño (l’acteur espagnol Miguel de Miguel) dont elle devient l’épouse et de qui elle veut se venger. Dans son enfance à la mort de ses parents elle a été recueillie tout bébé par une famille d’esclaves : Tomas (l’acteur portoricain Modesto Lacen) et Lorenza (l’actrice panaméenne Miroslava del Carmen Morales) et leurs enfants Milagros et Rosita. Elle a vécu dans un village negmawon en pleine forêt, un palenque en espagnol, un quilombo en portugais, comme negmawonne (cimaronna) jusqu’à ce qu’on la ramène en Espagne pour vivre dans un couvent et y apprendre les bonnes manières. Elle est amoureuse d’un esclave Miguel Nava Soler (l’acteur cubain Orian Suarez) qu’elle a connue toute petite et qui est aussi le fils  illégitime de Nicolas Parreño avec une esclave fugitive, Sara.

    A cette distribution internationale s’ajoute le vénézuélien Luciano d’Alessandro (Alonzo Marquez) et tout un casting colombien constitué d’acteurs comme Carlos Duplat (Abad Rangel),  Natasha Klauss (Ana de Granados), Viña Machado (Eugenia Upton), Roberto Cano (Felipe Restrepo), Ricardo Vesga (dans le rôle d’Enrique Morales, contremaître de Nicolas), Leonardo Acosta (Arturo Lopez), Mauro Donetti (General Fidel Marquez), Gianina Arana (Manuela Pimentel), Barbara Perea (Hilaria), Andrés Suarez (Capitan  Francisco Granados, bras droit du général  Marquez),  etc.

    La série a été tournée en 2015 à Santa Marta, à Amaime dans la Valle del Cauca et l’hacienda la Concepcion et à Cartagena mais aussi à Bogota, Medellin, La Guajira et même à Quinta de San Pedro Alejandrino où Simon Bolivar a vécu ses derniers jours. La série  a reçu un prix de la réalisation au Seoul International Drama Awards  de 2015. Elle a été retransmise en Colombie en 2016 et depuis septembre elle est diffusée sur le réseau Première

    Le film de la réalisatrice Liliana Bocanegra se compose de 31 épisodes de 90 minutes lors desquels on voit la lutte de Victoria pour retrouver ses biens, se venger de son mari qui a éliminé ses parents, libéré les esclaves avec qui elle a vécu une grande partie de son enfance et retrouver l’amour qu’elle ressent pour Miguel malgré la barrière de couleur et la barrière de classe sociale qui les sépare.

    La qualité des costumes et des décors fait le charme de cette production de Caracol Television et Telemundo Internacional.

    J’ai été, je l’avoue, un peu choqué par l’affichage esthétisant des supplices auxquels les esclaves étaient soumis au début du 19ème siècle. Et par l’apparente résignation de ceux -ci dans leur grande majorité à leur sort. Certains personnages n’acceptent pas, il est vrai, leur servitude, d’autres usent de stratagèmes variés pour s’en sortir mais on sent que l’intrigue de cette marche vers la liberté dépend avant tout des stratagèmes de Victoria, l’esclave blanche ou de Miguel, l’esclave métis. L’une pour être libre devra se débarrasser de son mari, l’autre pour s’affranchir devra se livrer des chaînes de son père. On attend en vain l’intervention de l’église et de l’état dans cette affaire qui comme toutes les sagas historiques touchant à l’esclavage remue les passions. Il n’est pas étonnant dans ces conditions que les rôles les plus importants soient tenus par des acteurs non colombiens issus néanmoins du monde hispanique. Ce n’est pas la première série qui aborde l’esclavage et ce ne sera sans doute pas la dernière. Et beaucoup disent tout haut que la condition des Noirs n’ a guère évolué et que les quilombos et palenques d’autrefois n’ont fait que changer d’adresse passant des forêts aux banlieues. Les inégalités persistent. Ce qui change c’est qu’on peut aborder avec un peu moins de traumatisme cette période. Film après film les lambeaux de douleur s’effilochent, les vexations, les lynchages, les supplices s’estompent mais il faut prendre garde à ne pas oublier. On peut pardonner, il est vrai, mais on me saurait sans perte d’identité, oublier. Never !

    (source : polyglottrotter.com)


    Avec plus de 9 millions de budget, la esclava Blanca est une des plus importantes productions colombiennes.

    La Esclava Blanca, une romance controversée :

    Victoria était la fille de Domingo et doña Elena Quintero de riches propriétaires. Ces derniers sont assassinés par leur voisin Nicolás Parreño qui voulait s’emparer de leur propriété. Leur enfant est sauvée de justesse par sa nourrice noire Lorenza qui décide avec son mari de l’élever comme leur fille.

    Les années passent et Victoria vit auprès de sa famille d’une couleur différente de la sienne. Elle suit leurs coutumes et tombe amoureuse de Miguel, le fils d’une esclave fugitive. Les deux pré-adolescents décident un jour de se rendre près de Santa Marta. Ils veulent voir comment vivent les blancs. Malheureusement, ils sont suivis et une personne pensant qu’une blanche est séquestrée donne l’alerte. De ce fait, des soldats débarquent dans la communauté. En parallèle, Nicolás Parreño comprend qu’il peut s’agir de l’enfant de ses voisins. Il décide alors de la faire assassiner. Victoria arrive pourtant à échapper à cette tentative de meurtre. Déshydratée après plusieurs jours à se fuir, elle fini par se réfugier dans une église. Le père Octavio accepte de la protéger et l’envoie de force dans un couvant en Espagne.

    Arrivée dans ce pays qu’elle ne connait pas, elle doit réapprendre à vivre et surtout à lire, à écrire, à compter… Toutes fois, elle ne se familiarise pas avec cette religion. Elle reste fidèle aux coutumes de sa famille. Les années passent et Victoria devenue adulte décide de repartir à Santa Marta. Elle veut libérer ses parents adoptifs et retrouver son amour de jeunesse. Pour cela, elle usurpe l’identité de la marquise Lucía de Bracamonte qui doit épouser un Parreño. Néanmoins, arrivée sur place, elle va découvrir ses origines et mettre en place un plan pour se venger…

    Une série au succès international porté par Nerea Camacho :

    La Esclava Blanca est une série et non pas une télénovela. Effectivement, elle ne dispose que de 62 épisodes diffusé en 2016 en Colombie. La fiction fait parler d’elle et cela même avant sa diffusion notamment parce que son budget de plus de 9 millions de dollars est inédit dans ce pays. Par la suite, elle est diffusée dans toute l’Amérique Latine puis dans de nombreux Pays d’Afrique. En Europe l’Espagne s’en porte acquéreur tout comme la France et même l’Angleterre.

    Il faut dire que la Esclava Blanca est une romance qui s’appuie sur un casting très attrayant. En effet, le producteur colombien a fait appel à l’actrice espagnole Nerea Camacho pour interpréter Victoria. D’ailleurs, la jeune comédienne a un visage très familier. Elle fut la deuxième plus jeune actrice à recevoir le prix Premio Goya du meilleur espoir féminin, en 2009 pour le film Camino. Par la suite, l’actrice est devenue l’un des personnages incontournable de la saga Tres metros sobre el cielo. Elle y interprétait la petite soeur de Babi (Maria Valverde). Oscillant entre films d’auteurs et fictions populaires, elle était donc la personne idéale pour offrir de la crédibilité à ce programme.

    Par ailleurs, elle est aussi accompagnée de Miguel de Miguel, un acteur espagnol habitué des programmes colombiens. Le reste du casting séduit principalement l’Amérique Latine avec la comédienne Miroslava Morales qui vient du Panama, l’acteur portoricain Modesto Lacen, le présentateur mexicain Adrián Makala  ou encore la directrice de théâtre Norma Milagros Martínez Zevallos.

     La critique de la rédaction :

    La Esclava Blanca est une série plutôt bien réalisée dont nous avons entendu parlé à de nombreuses reprises avant sa diffusion française. En effet, nous avions d’ailleurs pu nous entretenir avec des représentants de Caracol qui nous avait annoncé l’arrivée du programme en France. 

    Globalement, la série est largement portée par la jeune Nerea que l’on découvre dans un rôle titre. La comédienne fait preuve de maturité et ne fait que nous attacher à son personnage.Côté récit, il ne faut pas oublier que l’histoire n’est pas inspirée de faits réels même si elle aborde la thématique bien réelle de l’esclavage. D’ailleurs de nombreux colombiens ont été choqués par les scènes de violences envers les esclaves aussi bien sur le plan physique que psychologique. Certains historiens ont par la suite déclaré que la série ne montrait pourtant qu’une infime partie des violences faites aux esclaves de l’époque.

     source : http://lamonteeiberique.com

      

     

     


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