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    Octobre blanc

    Octobre blanc

    Documentaire (France, 2017, 52 min)

    Réalisation : Christophe Raylat 

    Scénario :   Stéphane Bourguignon

    Avec... Philippe Tesson, 

    Production : ARTE - USHUAIA TV - NOMADE PRODUCTIONS - nomadeprodfilm.comt

    Diffuseur : ARTE 

     

    Synopsis :  

    En escaladant le pic "Octobre", dans le Pamir tadjik, Sylvain Tesson commémore à sa manière le centenaire de la révolution russe. Un étonnant récit de voyage, riche de découvertes.

    Accompagné par son ami Cédric Gras, écrivain voyageur comme lui, le guide russe Nicolaï Taran et le photographe tadjik Surat Toimastov, Sylvain Tesson rechausse les crampons pour une expédition à travers les hauts plateaux du Tadjikistan. Partie de la capitale Douchanbé, la petite équipe avance trois jours durant sur des pistes chaotiques avant de rejoindre les premiers massifs du Pamir tadjik, à la frontière avec la Chine, le Kirghizistan et l'Afghanistan. Souvenirs du passé soviétique de ces confins extrême-orientaux, les pics qui s'y dressent jusqu'à 7 000 mètres de haut ont pour nom "Lénine", "Marx", "Engels" ou "Maréchal Joukov". Dans la ligne de mire de Sylvain Tesson et de ses compagnons, l'ascension du pic "Octobre", vers un glacier culminant à 5 600 mètres d'altitude. Les chemins de l'histoire Moins de deux ans après le grave accident dont il conserve des séquelles, Sylvain Tesson poursuit sa "rééducation" en Asie centrale, terre de ses aventures de prédilection. Géographe de formation, il part sur les traces laissées par l'ex-URSS dans les montagnes du Tadjikistan. Attaquant l'histoire par son flanc toponymique, l'écrivain voyageur creuse la symbolique par le biais de l'alpinisme, une discipline encouragée par le régime communiste pour ses valeurs de conquête, de courage et de solidarité. De la vallée de l'Amou-Daria jusqu'aux pentes enneigées du Haut-Badakhchan, l'expédition "Octobre blanc" avance au rythme de belles rencontres. Sous les yourtes de nomades kirghizes, notamment celle de Jafar Tairov, qui se joint au petit cortège avec ses ânes, ou au spectacle avec des villageois de confession ismaélienne – une branche de l'islam chiite –, la nostalgie des sovkhozes et autres "bienfaits" du collectivisme n'a pas tout à fait disparu. Égrené au rythme de la marche sur les chemins d'un passé encore proche, cet émouvant récit de voyage est joliment balisé par les commentaires de Sylvain Tesson, opiniâtre premier de cordée.


     

     Dans la presse :

    « Octobre blanc » : la révolution au sommet

    Pic Lénine, pic Karl-Marx, pic Engels, pic de la ­Révolution… Ces sommets culminant à plus de 6 500 mètres se trouvent tous dans le massif du Pamir, au Tadjikistan. Du temps de l’Union ­soviétique, les dignitaires du ­régime, à l’instar de Viatcheslav Molotov, traversaient l’empire pour gravir ces monts qu’ils avaient rebaptisés à la gloire des grandes figures et des grandes heures du communisme. L’alpinisme faisait alors partie des « réalisations du socialisme ». Fin connaisseur de l’âme russe, l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson commémore le centenaire de la révolution d’Octobre en reprenant, dans le Pamir, les sentiers de l’épopée érudite. En 2012, dans les pas de la Grande Armée, il avait roulé en side-car de Moscou à Paris pour célébrer le bicen­tenaire de la retraite de Russie, ­périple qui avait donné lieu à une aventure livresque (Berezina, Guérin, 2015). 

    Paysages à couper le souffle

    Le film Octobre blanc retrace son expédition dans le Pamir, de ­vallées en sommets, à travers des paysages à couper le souffle, de la capitale tadjike, Douchanbé, au pic Karl-Marx. Entre observations fines et réflexions de comptoir, Sylvain Tesson évoque la ­révolution de 1917, l’écriture, l’alpinisme, citant Gagarine, ­Pessoa ou Jankélévitch. Si Tesson ne ­cache pas son affection pour les villageois nostalgiques des ­sovkhozes et autres « bienfaits » du communisme, il reste lucide face aux réalisations d’une idéologie qui « mène au goulag ». Au cours de ses ascensions, l’écrivain, dont une partie du visage est restée ­paralysée après une chute de dix mètres en 2014, se révèle un opiniâtre premier de cordée, comme transcendé par « ces paysages qui n’ont pas besoin de nous ». Antoine Flandrin, Le Monde

     

    Vu en novembre 2017 (diffusion Arte TV) 

     

     

      

     

     


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